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Comment réaliser une étude de faisabilité efficace : La fiche pratique ultime
L’étude de faisabilité est un outil essentiel pour les dirigeants d’entreprise qui cherchent à prendre des décisions éclairées sur les projets potentiels. Que ce soit dans le cadre de la création d’une nouvelle entreprise, de l’investissement dans le développement ou de la restructuration d’une entreprise existante, il est crucial de pouvoir évaluer la viabilité et les implications économiques et organisationnelles d’un projet. L’étude de faisabilité permet justement d’analyser ces aspects afin de choisir les projets les plus adaptés à la stratégie choisie. En bref, cette étude joue un rôle clé dans la prise de décision et contribue à la pertinence des choix stratégiques pour l’entreprise.
Quand faut-il réaliser une étude de faisabilité ?
Avant de se lancer dans la réalisation d’un projet, il est important de se demander s’il sera rentable, techniquement faisable et si l’entreprise dispose des ressources nécessaires. C’est là qu’intervient l’étude de faisabilité, qui a pour objectif de mesurer les objectifs à atteindre, évaluer les conditions nécessaires pour réussir le projet, étudier différents scénarios possibles et planifier sa mise en œuvre.
L’étude de faisabilité est généralement réalisée après que le projet a été défini. Cependant, dans de nombreux cas, le porteur du projet ne dispose pas des ressources nécessaires pour réaliser une étude de faisabilité conventionnelle. Pourtant, il est essentiel de valider la faisabilité du projet afin d’éviter de gaspiller des ressources dans quelque chose qui ne pourra pas aboutir.
La solution réside souvent dans la validation de chaque aspect à l’aide de trois outils distincts : l’étude de marché, le business model et la réalisation d’un POC (Proof Of Concept). En combinant les conclusions de ces trois outils, on peut avoir une idée relativement complète de la faisabilité du projet.
L’étude de marché permet de valider certains éléments, tels que la faisabilité réglementaire et commerciale. Le POC permet quant à lui de valider la faisabilité technique en évaluant les ressources nécessaires à sa réalisation. Enfin, le business model valide la faisabilité financière du projet en établissant sa recette commerciale.
Dans de nombreux cas, en regroupant les conclusions de l’étude de marché, du POC et du business model, un entrepreneur parvient à se faire une idée assez précise de la faisabilité de son projet. Il est important de souligner que réaliser une étude de faisabilité requiert plus de rigueur et de méthode que de compétences techniques spécifiques.
En conclusion, l’étude de faisabilité est une étape incontournable pour évaluer la viabilité d’un projet. Elle permet de mesurer les objectifs, d’évaluer les conditions nécessaires, d’étudier différents scénarios et de choisir la meilleure option.
Étude de faisabilité : évaluer les besoins du projet
Avant de se lancer dans une étude de faisabilité, il est important d’évaluer les besoins concrets du projet. Ces besoins peuvent être d’ordre immobilier, mobilier, de compétence, de production, d’exploitation, de commercialisation, techniques, etc. Dans le cas d’une création d’entreprise, les besoins sont plus larges et faciles à identifier. Lors d’une étude de faisabilité au sein d’une structure existante, il faut également évaluer si l’équipe en place est en mesure de répondre à ces besoins.
Étude de faisabilité : évaluer le coût financier du projet
Une étude de faisabilité est une étape essentielle avant de se lancer dans un projet. Elle permet d’évaluer les besoins et les coûts associés, afin de déterminer si le projet est réalisable sur le plan financier.
Pour commencer, il est souvent recommandé de faire une estimation grossière des besoins et des coûts, afin d’avoir une idée du budget global. Cela permet d’éviter de chiffrer précisément tous les besoins, en se concentrant plutôt sur les aspects les plus coûteux et stratégiques.
Une fois que le budget global est connu, on peut ensuite procéder à une analyse plus approfondie des besoins et des coûts, en étudiant différents scénarios. Cette approche en deux temps permet d’obtenir une étude de faisabilité plus précise, car elle permet d’ajuster les besoins en fonction des contraintes financières.
De plus, cette démarche permet également de ne pas s’engager trop rapidement dans une étude de faisabilité chronophage et coûteuse, si l’entreprise n’a manifestement pas les moyens de réaliser le projet à court terme. Dans ce cas, il est possible d’adapter le projet, de le repousser ou même de l’annuler.
Il peut également arriver que le projet soit repoussé, mais que la première partie de l’étude de faisabilité joue un rôle plus tard, pour réévaluer la situation et décider de relancer ou d’abandonner le projet.
En résumé, réaliser une étude de faisabilité en deux temps permet d’éviter des dépenses inutiles, d’ajuster les besoins en fonction des contraintes financières et de prendre des décisions éclairées quant à la faisabilité et la viabilité du projet.
Étude de faisabilité : étudier les scénarios possibles
Après avoir vérifié que l’entreprise ou le créateur d’entreprise est capable de mener à bien le projet, vient la deuxième étape de l’étude de faisabilité : l’étude des scénarios possibles. Dans cette partie, il s’agit d’examiner les différentes étapes qui permettent d’atteindre l’objectif fixé et de les évaluer précisément. Cette partie est essentielle dans l’étude de faisabilité. Il est donc important que le dirigeant ou le créateur d’entreprise participe aux discussions sur la sélection des scénarios possibles.
Pour trouver les scénarios possibles, il faut d’abord analyser les forces et les faiblesses du projet dans son contexte. L’analyse SWOT (Strengh, Weakness, Opportunities and Threats) est un outil qui permet de travailler sur les options de stratégies possibles en fonction des forces et des faiblesses de l’entreprise, ainsi que des opportunités et des risques du marché. D’autres outils complémentaires peuvent être utilisés pour évaluer les stratégies possibles afin d’atteindre l’objectif fixé.
Il est important de caractériser chaque stratégie afin d’aider à la prise de décision future. Cela comprend notamment le temps de réalisation, la planification de la mise en œuvre et les partenaires nécessaires. Une fois chaque stratégie définie, il est possible de passer à la phase de chiffrage détaillé des besoins. Il s’agit ici d’utiliser la même approche que lors de l’établissement d’un prévisionnel. Pensez à adapter les différents chiffrages en fonction de la stratégie et de son timing, notamment en ce qui concerne la communication, la mise en œuvre et la commercialisation.
Étude de faisabilité : le choix du scénario
Si vous avez la possibilité, utilisez un logiciel pour réaliser des prévisionnels des différents scénarios. C’est moins compliqué que ça en a l’air et cela vous permettra de dégager un ou deux scénarios privilégiés que vous pourrez tester grâce à des simulations sur le logiciel. Une fois que vous aurez fait votre choix, établissez un plan de route avec des objectifs et des étapes à suivre. Gardez en tête que vous réalisez cette étude de faisabilité et qu’il ne faut pas trop se projeter au risque de manquer de recul et de sens critique. Pensez également à établir trois prévisionnels, un optimiste, un raisonnable et un pessimiste, comme dans un business plan, pour vous assurer que votre projet sera rentable et viable même dans le pire des cas. Sinon, il faudra revoir votre étude de faisabilité.
Étude de faisabilité : la mise en œuvre du projet
Une fois que vous avez terminé votre étude de faisabilité, il est temps de démarrer votre projet. Que vous recherchiez du financement ou que vous cherchiez simplement à obtenir une validation pour commencer, il est important de conserver les hypothèses non retenues lors de votre étude de faisabilité ainsi que les résultats des discussions. Pourquoi ? Eh bien, cela peut toujours être utile pour affiner votre scénario à l’avenir. De plus, la méthode que vous avez utilisée pour réaliser cette étude de faisabilité pourrait également être utile pour d’autres projets nécessitant une étude similaire. Enfin, l’analyse rétrospective des interventions des différents acteurs peut vous aider à mieux comprendre leurs compétences en matière d’analyse et de vision, ce qui pourrait être précieux lors de futurs projets. Alors gardez précieusement ces informations et utilisez-les à bon escient !