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Optimisez vos revenus locatifs avec le régime micro-foncier
Qu’est-ce que le régime micro-foncier ?
Lorsque vous louez un bien immobilier et que vous percevez des revenus, vous devez les déclarer et les prendre en compte pour votre impôt sur le revenu. Cependant, si ces revenus sont inférieurs à certains seuils, vous pouvez bénéficier d’un régime fiscal spécifique appelé le micro-foncier. Dans cet article du blog du Dirigeant, nous allons vous expliquer les particularités de ce régime. Restez avec nous pour en savoir plus !
1 : LES CONTRIBUABLES CONCERNÉS
Le régime micro-foncier concerne les contribuables qui ont un revenu foncier inférieur à 15 000 euros par an pour leur foyer fiscal. Ce régime s’applique aux revenus provenant de la location directe d’un bien immobilier ou des parts de SCI soumises à l’impôt sur le revenu. Cependant, il y a quelques exceptions, comme les monuments historiques en location ou les immeubles bénéficiant de certains régimes fiscaux spécifiques. Si les recettes dépassent 15 000 euros au cours de l’année, le régime micro-foncier ne s’applique plus. Pour plus d’informations sur les incompatibilités, vous pouvez consulter l’article 32 du code général des impôts consacré au régime micro-foncier.
2 : LES MODALITÉS D’IMPOSITION
Le régime micro-foncier est un dispositif fiscal qui concerne les propriétaires bailleurs. Lorsqu’un contribuable opte pour ce régime, il doit déclarer l’ensemble des revenus qu’il a perçus grâce à la location de son bien immobilier. Cela inclut les loyers, les fermages et même les dépenses du bailleur payées par le locataire.
L’administration fiscale applique ensuite un abattement forfaitaire de 30% sur le montant total des recettes déclarées. Cet abattement représente les charges que le propriétaire assume en tant que bailleur. Ainsi, seuls 70% des revenus locatifs viennent s’ajouter aux autres revenus du foyer fiscal.
Ces 70% seront ensuite soumis au taux progressif de l’impôt sur le revenu. Par exemple, si un contribuable a perçu 10 000 euros de loyers, il sera imposé sur 7 000 euros dans le cadre du régime micro-foncier.
Il est important de noter que pour bénéficier de ce régime, le contribuable doit effectuer une déclaration spécifique, la déclaration 2042.
En résumé, le régime micro-foncier permet aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30% sur leurs revenus locatifs, avant de les ajouter aux autres revenus du foyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu.
3 : LA POSSIBILITÉ D’OPTER POUR UNE DÉDUCTION RÉELLE DES CHARGES
Le régime micro-foncier est un système qui permet de bénéficier d’une réduction de 30% sur les revenus locatifs. C’est une option intéressante lorsque les charges réellement supportées par le contribuable sont inférieures à 30%. Cependant, il est possible d’opter pour une déduction réelle des charges, dans ce cas, les recettes brutes seront déduites des charges réelles justifiées par une facture. Le montant de ces charges peut dépasser 30% des recettes. Par exemple, si la location génère 10 000 euros de revenus et 5 000 euros de charges diverses pour le propriétaire, il est avantageux d’opter pour le régime réel. Dans ce cas, les 5 000 euros viendront s’ajouter aux revenus du foyer fiscal, tandis que dans le régime micro-foncier, ce sera 7 000 euros. Il y aurait donc un écart de 2 000 euros dans la base imposable. Un autre avantage du régime réel est qu’il permet de déduire les déficits fonciers du revenu global si le montant des charges dépasse celui des loyers perçus. Pour exercer cette option, le contribuable n’a qu’à déposer la déclaration 2044.
CONCLUSION
L’appréciation des charges est un élément clé pour optimiser la fiscalité de vos revenus fonciers lorsque ceux-ci sont inférieurs à 15 000 euros. Il est donc important de déterminer votre régime fiscal avant de concrétiser votre projet immobilier afin d’en tirer le meilleur avantage possible. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez télécharger l’article en PDF. N’hésitez pas à voter et à partager votre opinion sur cet article !