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La stratégie d’internationalisation : définition et fonctionnement
La stratégie d’internalisation consiste pour une entreprise à développer son activité à l’étranger afin de stimuler sa croissance et augmenter son chiffre d’affaires. Il ne s’agit pas simplement de délocaliser l’activité, mais plutôt de l’étendre géographiquement. L’internalisation peut être un élément clé du succès d’une entreprise en termes de croissance, et peut être intégrée dans les prévisions financières. Les outils de gestion commerciale sont utilisés pour soutenir cette stratégie.
Qu’est-ce que l’internationalisation ?
La stratégie d’internationalisation consiste à trouver de nouveaux débouchés commerciaux à l’étranger pour augmenter sa part de marché. Cela peut être une stratégie offensive pour étendre son activité, ou une façon de trouver de nouvelles opportunités de croissance dans un marché historique peu rentable. Les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sont devenus des zones géographiques privilégiées pour les entreprises en remplacement des marchés européens et nord-américains saturés. Le dynamisme économique de ces pays ces dernières années a incité les entreprises à internationaliser leurs produits, leurs méthodes de production et leur marketing. L’émergence d’une classe moyenne et supérieure dans ces pays en forte croissance démographique offre aux entreprises occidentales la possibilité de redéployer leurs activités vers ces zones, avec des niveaux de rentabilité élevés, voire en les augmentant considérablement. L’internationalisation peut également répondre à une logique de rationalisation des coûts en délocalisant des activités jugées peu rentables vers des zones géographiques où la main-d’œuvre est très bon marché. Cela permet de maintenir une partie des activités dans la zone géographique d’origine en réduisant les coûts sur certains processus délocalisés à l’étranger. En général, il s’agit de conserver sur le territoire national les activités à forte valeur ajoutée nécessitant un savoir-faire unique (R&D, marketing…) et d’internationaliser par exemple les usines de production.
Avantages et inconvénients de la stratégie d’internationalisation
La principale avantage de cette stratégie est la répartition des coûts et des bénéfices. Plutôt que de rester stagnant sur un marché donné, l’entreprise peut compenser en profitant de la croissance dans d’autres régions géographiques. Cela permet à l’entreprise d’accroître son chiffre d’affaires globalement en tirant parti de la croissance mondiale. Cependant, il y a des inconvénients à cette approche, notamment dans certains pays où il est obligatoire de s’associer avec des partenaires locaux ou où les réglementations sont strictes pour les entreprises étrangères. Malgré cela, les dirigeants peuvent utiliser des outils tels que l’analyse SWOT, l’analyse Pestel ou la chaîne de valeur pour prendre des décisions stratégiques éclairées.
Mise en œuvre d’une stratégie d’internationalisation
La mise en œuvre de l’internationalisation peut se faire à différentes échelles en fonction de la taille de l’entreprise. Il est important de choisir le bon statut juridique qui correspond à la stratégie globale de l’entreprise. L’exportation est une forme courante d’internationalisation, où l’on vend des produits à l’étranger. La création de filiales dans d’autres pays est également une étape clé pour les grandes entreprises qui veulent devenir multinationales. Des facteurs tels que la réglementation et les capacités logistiques doivent être pris en compte pour choisir le bon emplacement. Certaines entreprises choisissent les pays d’internationalisation en fonction des coûts de production et de main-d’œuvre. Elles standardisent leurs produits pour optimiser la fabrication à l’échelle mondiale. Chaque pays d’implantation comble un besoin dans la chaîne de fabrication au meilleur rapport qualité-prix.