Le guide ultime pour créer une facture d’avancement comme un pro !

Dans les secteurs du BTP et des prestations à long terme, il est courant pour les professionnels d’utiliser le dispositif de « situation d’avancement ». Cela leur permet de gérer leurs projets plus efficacement et de suivre l’évolution des travaux. Vous êtes à la recherche d’outils pour gérer votre entreprise ? Découvrez nos solutions adaptées à vos besoins.

La facture d’avancement : Qu’est-ce que c’est ?

La facture d’avancement, également appelée facture de situation, est un outil de facturation qui permet de répartir les paiements en fonction de l’avancement des travaux par le biais de plusieurs factures intermédiaires. Selon le contrat entre les parties, les factures peuvent être échelonnées périodiquement à des dates convenues (bihebdomadaire, mensuelle, trimestrielle…) avec des montants calculés en fonction du pourcentage des travaux réalisés. Mais elles peuvent également être émises à la fin d’une tâche spécifique, le prix dépendant alors de cette tâche. Enfin, une facture de clôture sera émise à la livraison des travaux, indiquant le montant restant à payer après déduction des paiements déjà effectués.

Calculer le montant d’une facture d’avancement 

Pour calculer le montant d’une facture d’avancement, il y a deux méthodes possibles. La première consiste à se baser sur l’avancement global du chantier, tandis que la deuxième correspond à la réalisation d’une prestation spécifique, également appelée lot ou marche. Lorsqu’il y a plusieurs prestataires qui interviennent sur un chantier, cette dernière méthode est particulièrement intéressante. Chaque sous-traitant peut alors facturer son lot en fonction de l’avancement de ses travaux en utilisant les factures d’avancement. Ensuite, c’est à l’entreprise principale sur le chantier d’envoyer à son client une facture globale qui reprend l’avancement de chaque lot.

Quelles différences entre la facture d’avancement et l’acompte ?

L’acompte et la facture d’avancement sont deux types de paiement qui ont des objectifs très différents. La facture d’avancement est utilisée pour étaler les paiements en fonction de l’avancement d’un travail, tandis que l’acompte vise à sécuriser une transaction en effectuant un versement partiel du montant total avant la livraison ou le début d’une prestation. Il est important de comprendre ces différences pour pouvoir gérer efficacement les paiements dans le cadre de vos activités.

Pourquoi utiliser les factures d’avancement ?

La facturation d’avancement est une pratique courante dans le secteur du BTP. Elle permet aux entreprises de générer de la trésorerie avant la livraison des travaux en effectuant des paiements partiels tout au long du projet. Cela leur permet de couvrir les dépenses liées à la main-d’œuvre, aux prestataires et aux matériaux, et d’éviter les problèmes de trésorerie. De plus, cela permet de suivre l’avancement du chantier et de faciliter la gestion comptable. C’est un outil essentiel pour assurer la pérennité de l’entreprise et garantir le bon déroulement des projets sur le plan financier.

Les mentions obligatoires d’une facture d’avancement

Les factures d’avancement sont soumises à des règles strictes en matière de facturation. Pour rédiger une facture d’acompte, vous devrez indiquer certaines informations essentielles. Tout d’abord, vous devrez mentionner l’identité complète du vendeur, y compris son nom, son adresse et sa raison sociale. Vous devrez également inclure le numéro de SIRET et le lieu d’immatriculation, ainsi que le numéro d’identification TVA du vendeur et du client. Si votre entreprise est exonérée de TVA, vous devrez préciser la référence de l’article du code général des impôts qui régit cette exonération. En outre, il est recommandé d’inclure la structure juridique de l’entreprise et le montant du capital social, bien que ces informations ne soient pas obligatoires pour tous les statuts.

En ce qui concerne le client, vous devrez indiquer ses coordonnées complètes, y compris son nom ou sa raison sociale et son adresse.

La facture devra également comprendre une description détaillée de la prestation fournie, y compris sa quantité, son prix unitaire hors taxe, le taux de TVA applicable ou son exonération, ainsi que toute ristourne éventuelle.

Le montant total à payer doit être clairement indiqué sur la facture.

Enfin, vous devrez inclure les modalités de paiement, notamment les conditions d’escompte négocié ou, à défaut, la mention « sans escompte ». Il est également important de spécifier les pénalités en cas de retard ou de non-paiement, en indiquant le taux et la date limite de paiement.

En plus de ces informations, vous devrez ajouter des mentions spécifiques sur la facture d’avancement, telles que « Facture d’avancement n°… », ainsi que la référence du devis auquel il est fait référence. Vous devrez également préciser la désignation des lots, le degré d’avancement du lot et du chantier dans son ensemble, ainsi que le degré d’avancement lors de la dernière échéance et le montant déjà réglé. Si un acompte a été versé, vous devrez indiquer la facture d’acompte correspondante et le montant déjà versé.

La facture de clôture

Lorsque vous terminez un projet de construction, il est essentiel de créer une facture de clôture. Cette facture doit inclure toutes les informations légales habituelles d’une facture, ainsi que la liste des avancements déjà effectués et éventuellement un acompte. Assurez-vous également d’indiquer le montant hors taxe, la TVA et le montant total toutes taxes comprises restant à payer. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez télécharger notre article au format PDF. Il a été noté 4,7/5 par nos lecteurs, sur la base de 3 votes.