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Crowdstrike : Cette panne pourrait-elle coûter des millions aux investisseurs ?
EN BREF
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Dans l’univers interconnecté de la cybersécurité, chaque incident peut avoir des répercussions financières considérables, et la récente panne de services de Crowdstrike n’échappe pas à cette règle. Avec des millions d’entreprises dépendant de leurs solutions de protection, les conséquences d’une interruption peuvent être catastrophiques. Les investisseurs, en quête de signes avant-coureurs pour prendre des décisions éclairées, scrutent désormais de près l’impact potentiel de cet incident sur le marché et sur la valorisation de la société. Alors que la tension monte, une question brûle les lèvres de tous : cette panne pourrait-elle véritablement coûter des millions aux investisseurs de Crowdstrike ?
Un déchaînement de colère des actionnaires
La récente panne mondiale de CrowdStrike a provoqué une énorme onde de choc parmi les investisseurs. Plus de 8,5 millions d’appareils ont été touchés, paralysant de nombreuses organisations prestigieuses, dont des compagnies aériennes, des hôpitaux, des médias et même les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Une plainte collective a été déposée contre l’entreprise de cybersécurité, accusée de manquer de transparence sur la fiabilité de ses services et de maintenir des prix artificiellement élevés. Selon les plaignants, la société aurait fait des déclarations trompeuses sur ses procédures de tests internes, notamment lors d’une conférence téléphonique où George Kurtz avait assuré que le logiciel était « validé, testé et certifié ».
Les répercussions financières
L’incident a eu des répercussions majeures sur la valeur marchande de CrowdStrike, qui a dégringolé de 30 % au Nasdaq. Le coût total de cette panne pourrait atteindre plus de 5,4 milliards de dollars, d’après une estimation de l’assureur Parametrix, ceci ne prenant même pas en compte les pertes subies par Microsoft.
CrowdStrike a rapidement contesté ces accusations, qualifiant la plainte de « sans fondement » et affirmant son intention de se défendre vigoureusement. Quoi qu’il en soit, la menace de nouvelles poursuites judiciaires plane, Delta Airlines ayant déjà annoncé son intention d’assigner CrowdStrike en justice pour des pertes estimées entre 300 et 500 millions d’euros.
Événement | Impact sur CrowdStrike |
Panne mondiale du 19 juillet | Paralysie de plus de 8,5 millions d’appareils |
Chute de la valorisation boursière | 30 % au Nasdaq |
Coût estimé pour les entreprises du Fortune 500 | 5,4 milliards de dollars |
Delta Airlines | Possibles poursuites pour 300-500 millions d’euros |
La transparence mise en question
Les investisseurs reprochent à CrowdStrike d’avoir manqué de transparence concernant la fiabilité de ses services. Selon la plainte, l’entreprise aurait caché des informations cruciales qui auraient permis d’anticiper le dysfonctionnement et d’éviter cette situation désastreuse pour ses actionnaires.
Conséquences judiciaires inévitables ?
En réponse aux accusations, CrowdStrike a qualifié la plainte collective de « sans fondement » et affirme être prête à la contester vigoureusement. Cependant, l’entreprise pourrait voir surgir d’autres poursuites, comme celle annoncée par Delta Airlines qui pourrait s’élever entre 300 et 500 millions d’euros.
- Impact de la panne : Paralysie de plus de 8,5 millions d’appareils
- Chute de la valorisation boursière : 30 % au Nasdaq
- Coût estimé pour les entreprises du Fortune 500 : 5,4 milliards de dollars
- Delta Airlines : Possibles poursuites pour 300-500 millions d’euros
FAQ
Quels appareils ont été affectés par la panne de CrowdStrike ?
Plus de 8,5 millions d’appareils ont été touchés, incluant des équipements de compagnies aériennes, des hôpitaux, des médias et même les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024.
La valeur boursière de CrowdStrike a chuté de 30 % au Nasdaq suite à la panne.
Selon l’assureur Parametrix, le coût total de cette panne pourrait atteindre plus de 5,4 milliards de dollars pour les entreprises du Fortune 500.
La plainte collective accuse CrowdStrike de manquer de transparence en fournissant des informations trompeuses sur la fiabilité de ses services et de maintenir des prix artificiellement élevés.
Oui, notamment de la part de Delta Airlines qui estime ses pertes entre 300 et 500 millions d’euros et envisage aussi des actions en justice contre CrowdStrike.