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Comment optimiser votre zone de chalandise pour attirer plus de clients : guide complet


La zone de chalandise est un élément clé à prendre en compte lors de la création d’une entreprise. Elle représente le nombre de clients potentiels situés à proximité de votre établissement et le temps qu’ils mettront pour s’y rendre. Il est donc important de bien comprendre cette zone et de l’adapter aux besoins de votre projet entrepreneurial. Dans cet article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur la zone de chalandise et comment l’utiliser pour réussir votre développement commercial. Découvrez nos outils pour créer votre entreprise !
La zone de chalandise : définition
La zone de chalandise, c’est tout simplement le territoire où se trouvent les clients potentiels d’un commerce. C’est très important de l’étudier pour connaître le potentiel commercial d’un établissement. Cela est particulièrement essentiel lorsque l’on envisage d’ouvrir un magasin physique, comme un restaurant, un salon de coiffure ou même un petit centre commercial. En analysant la zone de chalandise, on peut identifier où se trouvent les clients potentiels, qui ils sont et combien ils sont. On peut également évaluer la concurrence présente dans cette zone. C’est une étape cruciale pour les commerçants qui souhaitent réussir dans leur activité !
Étudier la zone d’un point de vente existant
Vous pouvez réaliser cette étude en vous basant sur les points de vente existants pour évaluer le potentiel client à un moment précis ou analyser l’évolution du potentiel entre différentes périodes. Cela vous permet également de comparer le potentiel d’activité avec le chiffre d’affaires réalisé et d’évaluer la performance commerciale de votre établissement, ainsi que la nécessité de travailler sur votre stratégie marketing.
Étudier la zone d’un projet de création d’entreprise
L’étude d’une zone de chalandise peut être réalisée lors de l’étude de marché d’un projet de création afin de déterminer sa faisabilité commerciale et les différentes possibilités d’implantation. Grâce à cette analyse, les porteurs de projet pourront évaluer le potentiel des emplacements possibles, calculer le chiffre d’affaires prévisionnel et évaluer la rentabilité de chaque emplacement en fonction du coût d’investissement ou du loyer. La zone de chalandise est généralement représentée sur une carte graphique, ce qui permet de visualiser la distance reliant les clients au point de vente, le temps nécessaire aux clients pour atteindre le point de vente, ainsi que la localisation du point de vente et de la concurrence. Il est intéressant d’effectuer cette étude avant même de rechercher un local, car il est plus facile d’adapter un local imparfait mais bien situé au cœur de la clientèle plutôt que de trouver un local parfait mais excentré et d’y attirer les clients. L’emplacement est primordial pour l’installation d’un commerce ou le choix d’un investissement locatif, il faut privilégier un secteur où les clients cibles évoluent habituellement. En cas de besoin, la représentation graphique de la zone de chalandise peut aussi identifier des éléments qualitatifs tels que les accès aux transports ou certains sites spécifiques. Pour un investissement important et durable, il est également conseillé d’étudier l’évolution des infrastructures à long terme. Par exemple, si quelqu’un souhaite ouvrir un food truck, il pourrait se renseigner sur les implantations des grandes entreprises et des lieux d’habitation afin de choisir les meilleurs moments pour ouvrir et adapter son menu en fonction de la clientèle visée.
L’étude de la zone de chalandise
Les objectifs de l’étude
Pour bien étudier la zone de chalandise, il est important de connaître précisément les caractéristiques des clients cibles. L’objectif de cette étude est de répondre à plusieurs questions : où se trouvent les clients cibles et dans quelle concentration ? Combien de temps leur faut-il pour accéder à votre magasin ? Ont-ils des facilités logistiques telles que le parking, le métro ou les axes routiers ? Où se situent vos concurrents ? Comment sont-ils répartis et implantés ?
Il est important de noter que la digitalisation de notre économie a tendance à réduire l’impact de ces critères. En effet, pour de nombreuses activités, le point de vente physique perd de son importance. Les commandes en ligne, les précommandes et la livraison à domicile (Just-eat, Deliveroo, chronopost, etc.) facilitent l’accès à la vente à distance au détriment du contact en personne.
Les prérequis de l’étude
Pour bien comprendre les résultats de l’étude, il est important de collecter des données spécifiques sur la zone étudiée. Il faut prendre en compte différents critères socio-démographiques tels que le nombre d’habitants, la répartition de la population selon l’âge, le sexe, la profession, le revenu, ainsi que le profil des consommateurs comme les classes sociales et leurs habitudes de consommation. Il est aussi essentiel de prendre en compte la présence et la nature des activités commerciales dans la zone, telles que le nombre d’entreprises implantées, les secteurs d’activité représentés et la taille des entreprises. Enfin, il est important de considérer les accès et les infrastructures tels que les transports, l’accès au point de vente et les flux quotidiens. Toutes ces données sont cruciales pour une analyse approfondie des résultats de l’étude.
L’étude de la zone de chalandise pour un commerce existant
L’étude de la zone de chalandise d’un point de vente existant repose sur l’analyse du fichier client. Ce fichier nous permet de connaître les caractéristiques du client type, ainsi que la répartition géographique des clients. En croisant ces données avec une étude de satisfaction et une analyse des habitudes d’achat, nous pouvons comprendre les comportements des clients, évaluer le niveau de pénétration du point de vente par quartier et mesurer l’impact de la concurrence. En associant ces résultats à d’autres études telles qu’une analyse SWOT ou une étude de la chaîne de valeur, nous pouvons définir une stratégie de développement basée sur les facteurs clés de succès que nous avons identifiés précédemment.
L’étude de la zone de chalandise d’un projet de création
Lorsque l’on étudie la zone de chalandise pour un projet de création, il est souvent difficile d’obtenir des données historiques de ventes. Cependant, il est possible de définir un profil type de client en se basant sur une étude de marché, et d’analyser les données terrain ainsi que les informations croisées (comme le volume d’activité des concurrents ou les trajets effectués par les clients pour leurs achats). On peut ensuite évaluer le temps nécessaire à un client cible pour atteindre le commerce ou le point de vente, ainsi que la distance à parcourir, afin d’estimer le potentiel de vente. Une fois ces données collectées, on peut évaluer le taux de pénétration en fonction de l’attractivité commerciale future (besoins des clients, concurrence, attractivité de l’enseigne, etc.).
Comment représenter une zone de chalandise ?
Bien sûr ! Pour représenter la zone de chalandise, il est possible d’utiliser des courbes isochrones ou des courbes isométriques. Ces outils permettent de délimiter géographiquement la zone où se trouvent les clients potentiels d’une entreprise ou d’un commerce. Les courbes isochrones indiquent le temps de trajet nécessaire pour atteindre un point donné à partir d’un point central, tandis que les courbes isométriques représentent une distance équivalente sur une carte. Ces techniques sont très utiles pour planifier des stratégies de marketing et de développement commercial adaptées à la localisation de la clientèle.
Qu’est-ce qu’une courbe isochrone ?
Les courbes isochrones sont des lignes qui délimitent une zone en fonction du temps qu’il faut pour se rendre à un endroit précis. Chaque point sur une courbe isochrone représente le temps de déplacement nécessaire pour atteindre ce point de vente. Une zone de chalandise peut avoir plusieurs courbes isochrones représentant différentes durées pour se rendre au même point de vente.
Qu’est-ce qu’une courbe isométrique ?
Les courbes isochrones sont des outils qui permettent de visualiser les distances à parcourir pour atteindre un endroit précis. Elles sont souvent utilisées pour délimiter les zones de chalandise d’un magasin en fonction des temps de trajet ou des distances. En tracant plusieurs courbes isochrones, on peut diviser la zone de chalandise en plusieurs secteurs avec des distances ou des durées spécifiques. Cela permet de mieux comprendre le potentiel de clients situés à proximité du magasin.
La représentation d’une zone de chalandise
Pour représenter une zone de chalandise, il est idéal de le faire sur une carte routière. Que vous utilisiez des courbes isochrones ou isométriques, les représenter sur une carte routière vous donnera une vision pratique de votre zone de chalandise. Par exemple, voici une représentation de la zone de chalandise dans la ville de Hem à partir de la mairie de la ville. La zone de chalandise a été définie en fonction du temps nécessaire pour atteindre l’emplacement étudié, en utilisant des courbes isochrones. Une fois que vous avez défini la zone de chalandise qui vous intéresse, il est ensuite important de placer vos concurrents dans cette zone afin d’évaluer le potentiel d’activité de votre projet. Après avoir étudié la zone géographiquement intéressante, il faut ensuite identifier les clients potentiels en fonction des quartiers environnants votre établissement présumé. Il est important de superposer la zone de chalandise étudiée avec les quartiers et les activités environnantes afin de vérifier la compatibilité entre vos projections et le potentiel réel de la zone étudiée. L’utilisation la plus évidente de la zone de chalandise est de calculer le potentiel commercial d’un établissement. Pour cela, on distingue 4 zones : la zone primaire, qui concentre les clients cibles les plus proches et qui doit être prioritaire pour votre activité ; la zone secondaire, qui comprend à la fois vos clients proches et des concurrents ; la zone tertiaire, qui est un secteur commercialement plus froid avec des possibilités d’attirer les clients réduites ; et enfin le hors zone, qui se situe en dehors de votre zone de chalandise et comprend des clients occasionnels. Une fois que ces zones sont délimitées sur la carte, il est important d’évaluer le nombre d’habitants par zone en fonction de la taille, de la densité et du nombre de quartiers ou de villages présents. Ensuite, on attribue un coefficient de vente à chaque zone, le coefficient de la zone primaire étant le meilleur et celui de la zone tertiaire le plus faible. Le coefficient du hors zone est généralement nul ou négligeable.
La zone de chalandise pour choisir son lieu d’implantation
L’étude de la zone de chalandise d’un point de vente est essentielle pour développer son activité. En analysant avec précision cette zone, on peut comprendre comment les sites existants fonctionnent et déterminer les meilleurs emplacements pour de nouveaux points de vente. En combinant cette étude avec de l’expérience et des outils d’analyse, on peut obtenir des informations précieuses sur l’emplacement des clients, leur niveau de déplacement, l’impact de la zone de chalandise sur la performance financière et la gamme de produits vendus, la concentration démographique ou commerciale, l’influence des différences démographiques, l’impact des différentes géographies et infrastructures de transport, la localisation des concurrents et les opportunités à saisir. L’étude de la zone de chalandise permet également d’avoir une vision synthétique du taux de pénétration du marché par zone. Pour choisir le meilleur emplacement pour un commerce, il est recommandé d’étudier plusieurs zones et de les comparer. Ces informations, associées à un conseil de qualité, sont essentielles dans une stratégie d’implantation commerciale. Il est important de noter que cette démarche s’applique à la construction, à l’acquisition ou à la location d’un local, mais les enjeux diffèrent selon l’importance de l’investissement. Plus l’investissement est important, plus il est nécessaire d’étudier attentivement les éléments à long terme.