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Découvrez les chiffres clés du leadership au féminin : une révolution en marche !
Dans la vie professionnelle, il existe-t-il vraiment une différence entre le leadership féminin et le leadership masculin ? Malheureusement, les chiffres ne mentent pas. En 2020, sur 120 postes de président de conseil d’administration ou de directeur général, seules trois femmes occupaient ces fonctions. Cela démontre clairement les inégalités, les écarts de rémunération, le sexisme et la discrimination auxquels les femmes sont encore confrontées aujourd’hui. Il est alarmant de constater que 119 pays n’ont jamais été dirigés par une femme. Cette réalité souligne l’importance de promouvoir le leadership au féminin et de lutter contre ces injustices persistantes.
Égalité hommes femmes, le leadership une notion commune ?
Le leadership, qu’il soit exercé par un homme ou une femme, consiste à avoir une influence et à exercer un pouvoir sur les autres. Cela nécessite des qualités et des compétences personnelles qui inspirent la confiance et permettent d’être écouté et suivi. Pendant longtemps, l’image du leader était associée à la masculinité, mais ces dernières années ont vu émerger le concept de « leadership féminin ». Dans une société marquée par la binarité des genres, il est courant d’opposer des caractéristiques et des qualités dites « masculines » à celles dites « féminines », entre hommes et femmes, filles et garçons. Le leadership est donc un soft skill recherché par les recruteurs, et il est important de reconnaître la valeur et les compétences spécifiques apportées par le leadership féminin.
La féminisation du leadership?
Le leadership féminin est souvent associé à des qualités telles que la féminité, la bienveillance, l’empathie, l’humilité et le sens du compromis. Ce type de leadership, appelé leadership participatif, se traduit par des décisions motivées par le bien-être de l’entreprise et des employés. En revanche, le leadership masculin est souvent perçu comme étant plus assuré et autoritaire, avec une supervision et un contrôle plus marqués. Ce style de leadership est dit directif.
Les hommes et femmes : une différence dans la gestion du pouvoir ?
Françoise Giroud, la secrétaire d’État à la culture dans le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing, a un jour déclaré que la véritable égalité entre les hommes et les femmes serait atteinte lorsque l’on nommerait une femme incompétente à un poste important. Cette mentalité qui perpétue les stéréotypes de genre entraîne des différences dans la façon dont les femmes leaders exercent leur pouvoir. De nombreux médias se sont notamment demandé si les femmes dirigeantes avaient mieux géré la crise sanitaire de la Covid-19. Cette étude semble démontrer que les pays dirigés par des femmes ont obtenu de meilleurs résultats dans la gestion de la pandémie. Jacinda Ardern, la Première ministre de la Nouvelle-Zélande, en est un parfait exemple.
De la reconnaissance du leadership féminin à la reconnaissance du leadership unique
Le débat sur le leadership « masculin » et « féminin » peut sembler cliché, mais il soulève des questions importantes sur notre relation au pouvoir. Au lieu de se concentrer sur les stéréotypes de genre, il serait bénéfique d’envisager le leadership de manière plus ouverte, en intégrant des attributs traditionnellement associés aux femmes et d’autres associés aux hommes.
Parité Hommes-Femmes & Droits des femmes : o├╣ en est l’égalité homme-femme en matière d’égalité professionnelle ?
Il est essentiel de lutter contre les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes au travail. Cela signifie que les employeurs doivent respecter plusieurs principes, tels que l’interdiction des discriminations lors de l’embauche, notamment en ce qui concerne le congé parental ou maternité. De plus, il est important d’éliminer les disparités salariales et de briser le plafond de verre.
La parité hommes-femmes dans les instances dirigeantes
La loi Copé-Zimmermann a permis d’améliorer l’égalité professionnelle en imposant des quotas de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance. En 2019, le taux de femmes siégeant en tant qu’administratrices dans les 120 plus grandes entreprises cotées en Bourse était de 43,6%. De plus, la loi relative au dialogue social de 2015 a instauré une obligation d’équilibre hommes/femmes au sein des instances représentatives du personnel dans les entreprises.
L’égalité réelle hommes-femmes dans le monde du travail : rémunérations et représentation
Les entreprises de plus de 50 salariés sont tenues de déposer leur accord ou plan d’action pour l’égalité professionnelle auprès de la Direccte, afin de promouvoir une véritable égalité entre les hommes et les femmes au travail. De plus, il existe un index de l’égalité homme-femme dans les entreprises, qui permet de mesurer et corriger les écarts de rémunération. Cet outil est essentiel pour garantir une réelle parité salariale. Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez consulter l’article rédigé par Inès Dewynter de UseYourLaw.