Business
Les étapes essentielles pour ouvrir avec succès votre propre cabinet de conseil
Ouvrir un cabinet de conseil, conseils et étapes
Ouvrir un cabinet de conseil peut sembler complexe, mais en réalité, cela peut être assez simple et rapide. Cependant, il est important de suivre les principales étapes de la création d’entreprise. Bien que vous puissiez simplifier la recherche d’idées et l’étude de marché, vous ne pourrez pas éviter le business plan, le choix du statut juridique, la création de l’entreprise et le lancement de l’activité.
Dans cet article, nous vous expliquerons en détail chacune de ces étapes pour ouvrir votre propre cabinet de conseil. Nous aborderons les aspects importants à prendre en compte lors de vos choix et nous vous donnerons des conseils basés sur notre propre expérience.
Alors, si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure passionnante d’ouvrir un cabinet de conseil, restez avec nous pour découvrir toutes les informations dont vous avez besoin pour réussir.
Ouvrir votre cabinet de conseil : faut-il travailler l’idée ou le concept ?
Ouvrir un cabinet de conseil peut sembler simple, mais il est important de bien réfléchir à différents aspects afin de vous démarquer des concurrents. Vous devez clarifier vos compétences techniques et personnelles ainsi que le type de conseil que vous apporterez. Il est également essentiel de comprendre vos motivations pour vous assurer que votre projet répondra à vos attentes. Ne sous-estimez pas l’importance de cette étape, car une préparation insuffisante peut vous faire perdre du temps. N’hésitez pas à solliciter votre entourage et votre réseau professionnel pour les interroger et structurer votre projet.
Ouvrir votre cabinet de conseil : faut-il faire une étude de marché ?
L’ouverture d’un cabinet de conseil est souvent une entreprise à faible risque et ne nécessite pas d’investissements importants. Votre expertise dans le secteur, ainsi que les conseils de vos proches et de votre réseau professionnel, peuvent vous donner une bonne idée de la viabilité de votre projet, sans avoir besoin de réaliser une étude de marché.
Ouvrir un cabinet de conseil : le business plan
Il est possible de créer votre cabinet de conseil sans avoir à présenter votre projet à d’éventuels partenaires financiers. Cependant, il peut être intéressant d’intégrer ou de créer un réseau de consultants, car cela apporte des contacts et de la crédibilité à votre projet. Il est important de connaître les projets et les propositions de valeur de ces partenaires afin de pouvoir présenter votre propre projet. Cela permet d’identifier les collaborations possibles et de challenger votre projet. Réaliser un business plan peut également être bénéfique lorsqu’on devient consultant. Cela contribue à la formalisation du projet, offre une certaine visibilité économique et aide à fixer des objectifs. De plus, cela vous éclaire sur les conséquences financières des choix que vous aurez à effectuer. La partie qualitative du business plan devra comporter une explication du projet, une présentation du créateur d’entreprise et le modèle économique. La partie quantitative comprendra un compte de résultat prévisionnel, un bilan prévisionnel et un plan de trésorerie. Rédiger votre projet vous aide à le clarifier et à prendre des décisions. N’hésitez pas à rencontrer d’autres conseils pour valider vos prévisions et utilisez le business plan pour clarifier certains aspects tels que votre proposition de valeur, vos tarifs et les moyens pour développer vos compétences.
Etablir votre stratégie de développement
Lorsque vous envisagez d’ouvrir votre propre cabinet de conseil, il est essentiel de suivre une stratégie bien définie. Ce n’est pas une tâche contraignante, mais plutôt une occasion de réfléchir à votre situation et de réaliser quelques exercices structurants. Par exemple, vous pouvez créer un business model Canvas pour identifier les points clés de votre projet, déterminer vos facteurs clés de succès, réaliser un SWOT, une matrice Eisenhower et étudier la loi de Pareto ainsi que la stratégie Océan Bleu. Une fois votre stratégie définie, vous pourrez établir un plan d’actions et vous fixer des objectifs. En suivant cette approche, vous serez plus efficace dans la réalisation de votre projet d’ouverture de cabinet de conseil.
Ouvrir un cabinet de conseil : les choix juridiques, fiscaux et sociaux
Le choix du statut juridique, du statut social et du statut fiscal d’une entreprise et de son dirigeant est étroitement lié. C’est ce qui rend souvent complexe la décision de choisir le statut juridique, car il peut varier selon les différents projets d’ouverture de cabinet de conseil. Explorons ces aspects et les liens qui les unissent.
Quel statut juridique choisir pour mon cabinet de conseil ?
Pour ouvrir un cabinet de conseil, vous avez plusieurs options en termes de statut juridique. Tout d’abord, vous devez décider si vous allez le créer seul ou avec des associés. Si vous ouvrez votre cabinet seul, vous pouvez choisir entre différentes formes juridiques telles que la micro-entreprise, l’entreprise individuelle, l’EIRL, l’EURL ou la SASU. En revanche, si vous envisagez de vous associer avec d’autres personnes, la plupart du temps vous opterez pour une SARL ou une SAS.
Quel statut fiscal choisir pour mon cabinet de conseil ?
Le régime fiscal de votre entreprise dépend du statut juridique que vous choisissez. Il existe deux régimes fiscaux possibles : l’imposition sur les revenus (IR) et l’imposition sur les sociétés (IS).
Si vous optez pour l’imposition sur les revenus (IR), vous serez directement imposé sur les bénéfices de votre entreprise en tant qu’entrepreneur individuel ou en tant qu’associé si vous êtes plusieurs (dans le cas des sociétés de personnes).
En revanche, si vous choisissez l’imposition sur les sociétés (IS), c’est votre entreprise qui sera assujettie à l’imposition sur les bénéfices. Vous, en tant qu’entrepreneur individuel, ou vos associés, serez imposés sur votre rémunération ainsi que sur les dividendes que votre entreprise vous verse.
Il est important de noter que le choix du régime d’imposition a des conséquences fiscales, mais également dans d’autres domaines. Par exemple, la base de calcul de vos cotisations sociales en tant que dirigeant indépendant dépendra du régime fiscal auquel est soumise votre entreprise. Il peut également influencer le montant des indemnités versées par Pôle Emploi en cas de chômage.
Si vous souhaitez comprendre les implications du régime fiscal sur l’indemnisation chômage, vous pouvez consulter notre article : « Quand faut-il rembourser les ARE ?
Les dirigeants d’entreprise ont l’obligation de s’affilier à un régime social, mais cela dépend de la forme juridique de leur entreprise et de leur pourcentage de participation. S’ils créent un cabinet de conseil en tant qu’entreprise individuelle ou en tant que gérant majoritaire d’une EURL ou d’une SARL, ils seront affiliés au régime social des travailleurs indépendants (SSI). En revanche, s’ils créent un cabinet de conseil en tant que SARL sans être majoritaire, en tant que SASU ou en tant que SAS, ils seront affiliés au régime général de la sécurité sociale. Ces deux régimes sociaux fonctionnent différemment, il est donc important de bien comprendre leurs différences avant de faire un choix. Pour en savoir plus sur les différences entre ces deux régimes et faire le meilleur choix pour votre cabinet de conseil, nous vous recommandons de lire notre article : « Est-il préférable d’être TNS ou Assimilé salarié ?
O├╣ installer votre cabinet de conseil ?
Lorsque vous débutez une activité de conseil, il est souvent secondaire de choisir l’adresse de domiciliation de votre cabinet, car vous vous déplacez généralement chez vos clients. Vous avez la possibilité d’ouvrir votre cabinet là où vous le souhaitez. Voici quelques options qui s’offrent à vous :
– Placer le siège social du cabinet chez vous. Cela vous évite de payer un loyer professionnel et vous pouvez même facturer un loyer à condition de respecter certaines conditions.
– Domicilier votre cabinet auprès d’une entreprise spécialisée dans la domiciliation. Cette option devient de plus en plus populaire car elle offre plusieurs avantages tels que des services administratifs (gestion du courrier, prise d’appels, accueil physique, etc.), une adresse prestigieuse, ainsi que des salles et du matériel mis à disposition pour les rendez-vous ou les formations.
– Vous inscrire dans une pépinière ou un incubateur. Cette option vous permet de profiter de locaux et de services similaires à la domiciliation, ainsi que d’un accompagnement pour le lancement de votre projet et la possibilité d’échanger avec d’autres entrepreneurs.
– Louer des bureaux où vous pourrez exercer votre activité. Cette solution est plus coûteuse, mais elle offre une liberté totale. Elle est souvent privilégiée lorsque votre activité nécessite de recevoir vos clients pour des raisons spécifiques (confidentialité, prestige, technique, etc.).
Voici quelques conseils à prendre en compte lorsque vous choisissez l’endroit où exercer votre activité de conseil :
– Votre organisation contribuera grandement à la performance économique de votre cabinet. Si ce n’est pas votre point fort, n’hésitez pas à vous tourner vers des solutions telles que la domiciliation ou le secrétariat à temps partagé, qui vous permettront de vous concentrer sur les tâches créatrices de valeur.
– Le partage de locaux permet d’éviter de nombreuses tâches administratives chronophages (abonnements téléphoniques et internet, nettoyage, achats de fournitures, suivi fiscal, etc.).
– Échanger avec d’autres entrepreneurs est enrichissant et favorise l’ouverture d’esprit. Cela vous permet également d’éviter les difficultés liées à la solitude du dirigeant.
En résumé, choisissez l’option qui correspond le mieux à vos besoins et à vos attentes pour ouvrir votre cabinet de conseil.
Ouvrir un cabinet de conseil : le lancement de l’activité
La création d’un cabinet de conseil est assez simple et ne nécessite généralement pas l’aide d’un spécialiste pour rédiger les documents juridiques ou établir un pacte d’associés. Dans la plupart des cas, l’entreprise peut être créée en ligne, ce qui simplifie la procédure et permet de bénéficier de tarifs avantageux et d’une création rapide. Pour vous aider à choisir parmi les nombreux sites de création en ligne, nous avons comparé les plateformes et résumé leurs qualités dans le tableau synthétique ci-dessous. Si vous souhaitez comprendre les différences entre chaque plateforme juridique en ligne, n’hésitez pas à consulter notre article : « Comment créer sa société en ligne ?